[PARIS] Le comité de soutien d'Anne Hidalgo est une farce
Posté : 05 fév 2014 14:02
Paris s'endort, et, pour réveiller la ville, la candidate PS s'appuie sur un comité de soutien digne d'une nomenklatura de la RDA, s'indigne Charles Consigny.
Retraitée de l'inspection du travail, Anne Hidalgo est vraiment de gauche. Son socialisme mis à part, j'éprouve une certaine sympathie envers cette femme qui semble sincère dans le grand n'importe quoi que constitue l'action qu'elle a menée avec le fringant Bertrand Delanoë depuis beaucoup trop longtemps déjà. Même s'il faut la combattre politiquement, il faut lui pardonner ses erreurs, parce qu'elle ne sait pas ce qu'elle fait.
Le Paris construit et rêvé par la municipalité sortante est une sorte d'insulte continuelle à la grandeur de celle que l'on surnommait encore la Ville-Lumière il y a quelques années. Réduire la capitale de la France à un parc d'attractions pour bobos collectivistes me semble être finalement assez honteux, surtout quand cela implique de ne rien imaginer d'intéressant pour essayer de faire en sorte que Paris ne paraisse pas, par rapport à New York, Londres, Berlin, Tokyo ou Shanghai, être une petite ville de province, ringarde et figée, à l'image d'Amsterdam, par exemple, voire de Bordeaux si on continue comme ça (nonobstant la grande affection que j'ai pour cette dernière), ou une vieille splendeur déchue comme Rome ou Venise. Il faut tout de même se rappeler que l'équipe Hidalgo a eu récemment comme idée de faire patrouiller, la nuit, dans les rues dont elle a la charge, des gens habillés en lutins blancs, avec des masques et des ailes si ma mémoire est bonne, butinant de passant en passant en murmurant de bruyants chuuuut ! pour que leurs interlocuteurs fassent moins de bruit. Avec des responsables publics capables d'initiatives pareilles, je ne suis pas certain qu'on aurait posé la première pierre du premier de ces monuments qui font l'attractivité internationale de Paris. On aurait des Vélib', des HLM et des fonctionnaires territoriaux en lutte contre le racisme : on serait dans le monde rêvé d'Harlem Désir.
Un comité de soutien qui ressemble au plateau du "Grand Journal"
À cet égard, le comité de soutien de Mme Hidalgo est révélateur. Le journal Le Monde du 5 février 2014 nous apprend qu'y figurent entre autres "Jean-Pierre Bacri, Cédric Klapisch, Agnès Jaoui, Jacques Weber, Charles Berling, Jeanne Moreau", j'en passe. Vous avez remarqué ? Les voilà, les créateurs de richesse qu'on croyait voter à droite ou déserter le pays ! Les voilà, les chefs d'entreprise, les capitaines d'industrie, les génies des nouvelles technologies, les peintres et les poètes, les voilà, les inventeurs, les scientifiques, les chercheurs, les voilà, nos hallebardiers, nos chevaliers, voyez marcher vers la bataille ces paladins de la France flamboyante, regardez-les remuer la terre des sabots de leurs montures lourdes d'or, entendez ces bruits d'épées, de sabres, ces canons qu'on astique, craignez ce fracas, cette fureur qui monte, ces chants aux voix ardentes qui annoncent le combat, tremblez devant ces cavaliers portant tambours et oriflammes tranchant le ciel, et cette pluie de flèches déjà sanglantes qui bientôt s'abattront au sol, ce sont les forces vives de la nation, les valeureux et les fiers, les forts, les patriotes, ce sont nos plus preux soldats, notre élite, notre noblesse, nos plus fins esprits et nos âmes les plus courageuses, enfin rassemblés, enfin debout, prêts à combattre, comme ils sont impressionnants, comme ils sont beaux, en rangs serrés derrière une préretraitée !
Eh non, hélas, bien sûr. Waterloo, Waterloo, Waterloo... Le comité de soutien dont Mme Hidalgo est si fière est un plateau du Grand Journal pendant le Festival de Cannes, et l'abus de faiblesse sur ce pauvre Cédric Villani ne fera pas illusion. Bacri, Jaoui, Weber, Berling, des acteurs de talent sans doute, mais des gens politiquement illettrés dont j'entends d'ici les leçons de morale qu'ils passent leur temps à administrer depuis leurs perchoirs médiatiques, des analphabètes de l'action publique, qui, loin d'être en mesure d'entendre que le socialisme a échoué partout où on l'a essayé, votent pour la main qui les nourrit, la gauche, cette grande gauche généreuse envers une poignée de nantis grâce à l'argent des autres. Ces gens qui prétendent interpréter les beaux textes (que n'ai-je été façonné par Cyrano de Bergerac où Weber était magnifique ! Que n'ai-je laissé "Le tourbillon de la vie" serrer mon coeur par la si jolie voix rocailleuse de Jeanne Moreau !), ces gens qui devraient défendre la culture et l'art, les voici qui se retrouvent, piteusement, à souiller leurs noms, de facto dévalués, en les inscrivant sur les affiches de campagne de la gauche la plus bête du monde. Ça n'est pas un hasard s'ils sont seuls et si, au sein de ce comité de soutien, ne figurent pas les vrais ouvriers de nos richesses. C'est toujours le même cirque du politiquement correct vautré dans le même mélange de corruption et de bassesse que celui qu'a connu la RDA, c'est cette espèce de nomenklatura enfermée dans les prébendes publiques, goinfrée à la sueur des autres et oeuvrant bien sûr, c'est humain, à la survie de ce système, peu important l'abysse du décalage entre les paroles publiques et la réalité de la spoliation des petites gens, des obscurs et des sans-grade qui ont quitté Paris depuis longtemps.
Source : Le Point
Si cette tarée passe, Paris dépassera le point de non retour dans la destruction bobo gauchisante dans laquelle il est déjà bien engagé !
Ce qu'il faut avant tout à Paris, c'est une fluidification des voies de circulation, et pas des entraves ou des fermetures de ces mêmes voies !!
Prendre de telles décisions en 2014 pour l'avenir d'une capitale d'un pays tel que la France est une hérésie absolue !
ThiWeb
Retraitée de l'inspection du travail, Anne Hidalgo est vraiment de gauche. Son socialisme mis à part, j'éprouve une certaine sympathie envers cette femme qui semble sincère dans le grand n'importe quoi que constitue l'action qu'elle a menée avec le fringant Bertrand Delanoë depuis beaucoup trop longtemps déjà. Même s'il faut la combattre politiquement, il faut lui pardonner ses erreurs, parce qu'elle ne sait pas ce qu'elle fait.
Le Paris construit et rêvé par la municipalité sortante est une sorte d'insulte continuelle à la grandeur de celle que l'on surnommait encore la Ville-Lumière il y a quelques années. Réduire la capitale de la France à un parc d'attractions pour bobos collectivistes me semble être finalement assez honteux, surtout quand cela implique de ne rien imaginer d'intéressant pour essayer de faire en sorte que Paris ne paraisse pas, par rapport à New York, Londres, Berlin, Tokyo ou Shanghai, être une petite ville de province, ringarde et figée, à l'image d'Amsterdam, par exemple, voire de Bordeaux si on continue comme ça (nonobstant la grande affection que j'ai pour cette dernière), ou une vieille splendeur déchue comme Rome ou Venise. Il faut tout de même se rappeler que l'équipe Hidalgo a eu récemment comme idée de faire patrouiller, la nuit, dans les rues dont elle a la charge, des gens habillés en lutins blancs, avec des masques et des ailes si ma mémoire est bonne, butinant de passant en passant en murmurant de bruyants chuuuut ! pour que leurs interlocuteurs fassent moins de bruit. Avec des responsables publics capables d'initiatives pareilles, je ne suis pas certain qu'on aurait posé la première pierre du premier de ces monuments qui font l'attractivité internationale de Paris. On aurait des Vélib', des HLM et des fonctionnaires territoriaux en lutte contre le racisme : on serait dans le monde rêvé d'Harlem Désir.
Un comité de soutien qui ressemble au plateau du "Grand Journal"
À cet égard, le comité de soutien de Mme Hidalgo est révélateur. Le journal Le Monde du 5 février 2014 nous apprend qu'y figurent entre autres "Jean-Pierre Bacri, Cédric Klapisch, Agnès Jaoui, Jacques Weber, Charles Berling, Jeanne Moreau", j'en passe. Vous avez remarqué ? Les voilà, les créateurs de richesse qu'on croyait voter à droite ou déserter le pays ! Les voilà, les chefs d'entreprise, les capitaines d'industrie, les génies des nouvelles technologies, les peintres et les poètes, les voilà, les inventeurs, les scientifiques, les chercheurs, les voilà, nos hallebardiers, nos chevaliers, voyez marcher vers la bataille ces paladins de la France flamboyante, regardez-les remuer la terre des sabots de leurs montures lourdes d'or, entendez ces bruits d'épées, de sabres, ces canons qu'on astique, craignez ce fracas, cette fureur qui monte, ces chants aux voix ardentes qui annoncent le combat, tremblez devant ces cavaliers portant tambours et oriflammes tranchant le ciel, et cette pluie de flèches déjà sanglantes qui bientôt s'abattront au sol, ce sont les forces vives de la nation, les valeureux et les fiers, les forts, les patriotes, ce sont nos plus preux soldats, notre élite, notre noblesse, nos plus fins esprits et nos âmes les plus courageuses, enfin rassemblés, enfin debout, prêts à combattre, comme ils sont impressionnants, comme ils sont beaux, en rangs serrés derrière une préretraitée !
Eh non, hélas, bien sûr. Waterloo, Waterloo, Waterloo... Le comité de soutien dont Mme Hidalgo est si fière est un plateau du Grand Journal pendant le Festival de Cannes, et l'abus de faiblesse sur ce pauvre Cédric Villani ne fera pas illusion. Bacri, Jaoui, Weber, Berling, des acteurs de talent sans doute, mais des gens politiquement illettrés dont j'entends d'ici les leçons de morale qu'ils passent leur temps à administrer depuis leurs perchoirs médiatiques, des analphabètes de l'action publique, qui, loin d'être en mesure d'entendre que le socialisme a échoué partout où on l'a essayé, votent pour la main qui les nourrit, la gauche, cette grande gauche généreuse envers une poignée de nantis grâce à l'argent des autres. Ces gens qui prétendent interpréter les beaux textes (que n'ai-je été façonné par Cyrano de Bergerac où Weber était magnifique ! Que n'ai-je laissé "Le tourbillon de la vie" serrer mon coeur par la si jolie voix rocailleuse de Jeanne Moreau !), ces gens qui devraient défendre la culture et l'art, les voici qui se retrouvent, piteusement, à souiller leurs noms, de facto dévalués, en les inscrivant sur les affiches de campagne de la gauche la plus bête du monde. Ça n'est pas un hasard s'ils sont seuls et si, au sein de ce comité de soutien, ne figurent pas les vrais ouvriers de nos richesses. C'est toujours le même cirque du politiquement correct vautré dans le même mélange de corruption et de bassesse que celui qu'a connu la RDA, c'est cette espèce de nomenklatura enfermée dans les prébendes publiques, goinfrée à la sueur des autres et oeuvrant bien sûr, c'est humain, à la survie de ce système, peu important l'abysse du décalage entre les paroles publiques et la réalité de la spoliation des petites gens, des obscurs et des sans-grade qui ont quitté Paris depuis longtemps.
Source : Le Point
Si cette tarée passe, Paris dépassera le point de non retour dans la destruction bobo gauchisante dans laquelle il est déjà bien engagé !
Ce qu'il faut avant tout à Paris, c'est une fluidification des voies de circulation, et pas des entraves ou des fermetures de ces mêmes voies !!
Prendre de telles décisions en 2014 pour l'avenir d'une capitale d'un pays tel que la France est une hérésie absolue !
ThiWeb