[Toxique]8pensées toxiques dont il vaut mieux se débarrasser

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jenyco2

[Toxique]8pensées toxiques dont il vaut mieux se débarrasser

Message par jenyco2 »

8 pensées toxiques dont il vaut mieux se débarrasser


Tout ne va pas toujours pour le mieux, même avec la meilleure volonté du monde, il est impossible de traverser sa vie sans aucune difficulté, et sans les chutes de moral qui parfois l'accompagne.

Mais en prenant un peu de recul, on constate que notre esprit est souvent parasité par tout un ensemble de pensées négatives, qui influencent notre moral sans raison valable.


Penser que tu es une victime

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Lorsque les nuages noirs s'amoncellent au dessus de nos têtes, et que l'on ne trouve pas de solution rapide pour les dissiper, la solution la plus "facile" est souvent de sombrer dans le fatalisme, penser que l'on n'y peut rien, que le sort s'acharne, que notre bonne étoile a disparu.

Il y a parfois des événements qui nous tombent dessus sans que nous ne puissions rien y faire. Mais attention à la tentation qui guette de fuir nos responsabilités, et de ne plus croire en notre pouvoir de changer les choses.

Penser que l'on peut tout changer... y compris les autres

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C'est peut-être un point un peu polémique, qui j'espère en tout cas te fera réagir : avons-nous le pouvoir de faire changer les autres ?

En réalité je pense que oui, dans une moindre mesure, en les inspirant par des comportements positifs, ou en leur démontrant qu'une autre façon de faire est possible.

Mais le changement ne se produit vraiment que si la personne en face de nous l'a vraiment décidé.

Il faudrait alors agir comme nous souhaiterions que les autres le fassent. Mais sans attendre pour autant que ce changement de comportement se produise.

Attendre trop de choses des autres

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Avoir des amis, des proches, des collègues, en qui l'on pense pouvoir faire confiance, c'est évidemment important.

Mais attention à ne pas tomber dans l'excès de trop en demander. Nos priorités ne sont pas forcément celles des autres. Et il faut parfois s'attendre à devoir se débrouiller seul.

Trop se préoccuper de l'avis des autres

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Un sujet que j'ai déjà abordé plusieurs fois dans le passé, bien illustré récemment par ce témoignage de Whil Wheaton.

Nous attachons souvent beaucoup trop d'importance à ce que les autres pensent de nos choix et de nos actions, alors que cela ne devrait pas nous guider, et surtout... parce qu'il est fort possible que tout le monde s'en moque.

Penser que l'herbe est toujours plus verte ailleurs

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Certains semblent penser que le simple fait de partir et s'installer dans un autre pays suffira à régler tous leurs problèmes et leur apporter le succès sur un plateau.

Ou que s'ils arrivaient à se faire embaucher dans telle entreprise, alors leur carrière prendrait enfin son envol.

Encore une fois, je crois que cela reflète surtout notre tendance naturelle à fuir notre responsabilité, en pensant que si le contexte était différent, alors tout serait facile.

Penser que tu dois toujours avoir raison

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Admettre que l'on a tort est une lutte souvent difficile, qui implique de se remettre en question, de se mettre à la place des autres pour tenter de comprendre leurs points de vue.

Mais c'est nécessaire, et il n'est surtout pas utile de toujours vouloir avoir le dernier mot.

Attention, cela ne veut pas dire pour autant que l'on doit se laisser influencer et abandonner ses convictions.

Ma maxime du moment : "je suis prêt à changer d'avis, mais il faudra m'apporter de solides arguments"

Penser qu'il y a forcément UNE bonne et UNE mauvaise réponse

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Suite logique au point précédent, il y a également une troisième voie à ne pas négliger : il n'y a pas forcément une personne qui a raison, et l'autre qui se trompe, mais parfois simplement deux avis différents qui peuvent coexister. Et il n'y a aucune problème avec ça.

De la même façon : il n'y a que rarement une solution unique à un problème.

Trop se soucier du futur

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Tenter de planifier notre vie permet au moins de tenter de comprendre nos aspirations, nos objectifs, de se fixer des priorités.

Mais le risque est que l'on se sente parfois paralysé face à l'apparente difficulté du chemin qui se trace devant nous. Parce que nous ne nous sentons pas prêt.

Ou parce que nous pensons que notre passé va fatalement déterminer ce qui va se passer ensuite.

Il est sans doute parfois utile de lâcher prise, et de simplement se diriger dans la bonne direction.

Celle que l'on a choisi.
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Montesquieu
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Message par Montesquieu »

Je ne suis pas totalement d'accord avec ça. Je vais m'en expliquer.
  1. Penser que tu es une victime Bien sûr que tout ne va pas toujours pour le mieux, bien sûr que nous ne vivons pas dans le meilleur des mondes possibles mais, je crois que le mal le plus grand de notre monde est le manque cruel de confiance en soi et dans les autres. Ce qui me chagrine le plus dans le fat que l'on puisse être victime, c'est qu'une victime est toujours victime de quelqu'un ou de quelque chose. Je ne crois ni à la fatalité, ni au destin. Je crois que nous avons tous des choix à faire et que ce sont nos choix qui guident nos vies. Parfois, nous nous trompons de choix, parfois, nous n'allons pas dans la meilleure direction mais la vie nous offre toujours le choix d'aller dans une direction meilleure que celle que nous suivons. A bas le déterminisme, vive le volontarisme ! =>
  2. Penser que l'on peut tout changer... y compris les autres Je suis ce que je suis, tu es ce que tu es, vous êtes ce que vous êtes. Autant, je crois que l'on peut changer sa vie, essayer de devenir "meilleur" en essayant de faire de meilleurs choix, autant, je crois que nous restons toujours ce que nous sommes profondément. Nous gardons nos qualités, nous gardons nos défauts. Il faut apprendre à s'accepter tel que l'on est et à accepter les autres tels qu'ils sont. C'est peut-être ça, le plus dur dans la vie. Je crois, en revanche, que nous avons tous une immense responsabilité envers ceux qui nous entourent, celle de leur offrir un contexte favorable pour qu'ils s'épanouissent. Je ne parle pas d'argent, je parle de choses plus fondamentales telles que l'entraide, le soutien, le conseil, le partage.

    Je vois la vie telle un grand champs de blé, nous récoltons ce que nous semons. N'ayons pas peur de semer, n'ayons pas peur de donner. Une action positive en entraînant une autre, nous en serons remerciés, d'une manière ou d'une autre.
    =>
  3. Attendre trop de choses des autres Je ne pense pas que nous attendions trop d'autrui, ce que je crois, en revanche, c'est que nous appelons amis des gens qui ne sont pas des amis. Peut-être ai-je une vision particulière du monde qui m'entoure. Voilà comment je me représente le monde. Pour des raisons de simplification, je vais volontairement le représenter de manière égocentrée. Pour moi, le monde est représenté en cercles. Chaque cercle a le même centre, moi. Point central, moi. Très très très proche de ce centre, il y a ma famille (mes parents, la femme que j'aime - quand je l'aurais rencontrée, les enfants que nous aurons etc...), dans un cercle très proche également de moi mais plus éloigné que ma famille se trouvent mes amis. Mes amis sont très peu nombreux mais ce sont des gens pour qui je suis disponible 24h/24, 7j/7. Mes amis se comptent sur les doigts d'une main. J'attends de cette amitié qu'elle soit sincère et réciproque. Ce sont des gens sur qui j'ai pu compter quand tout allait mal et qui sont restés malgré tout. Dans un cercle beaucoup plus éloignés, il y a mes potes. Mes potes sont des potes, je les aide dans la mesure de mes possibilités, ils m'aident dans la mesure des leurs mais ils sont surtout là pour les bons moments... Quand ça va vraiment mal, ce sont les derniers dont j'ai des nouvelles... Dans 95 % des cas, mes potes sont des amis de mes amis. Dans un cercle encore plus lointain, il y a mes connaissances. Ce sont des gens avec qui j'ai eu l'occasion d’interagir mais sans m'impliquer beaucoup... Ça va, ça vient... Après, il y a le reste du monde.

    Ayant naturellement beaucoup de mal à nouer des relations sociales, je me "sers" de mes amis pour filtrer mes relations sociales. J'ai du mal à aller vers les autres mais ça ne me gêne pas que les autres viennent à moi. Peut-être trouverez-vous ma manière d'envisager le monde légèrement autistique. C'est possible.

    Pour ne pas trop attendre d'autrui, encore faut-il être capable de reconnaître ses amis de ses amibes... Difficile en temps de fête, cruel en temps de défaite.
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  4. Trop se préoccuper de l'avis des autres Pour rejoindre ce que je disais précédemment, je pense qu'il faut se préoccuper de l'avis des bonnes personnes. Je me fiche de savoir ce que pensent le reste du monde, mes connaissances ou mes potes... Ce qui compte, ce sont mes amis et ma famille. Je me préoccupe de ce qu'eux pensent de moi. Il y a deux raisons à ça. La première, c'est que j'ai une confiance absolue en eux, la seconde, c'est que ce sont ceux qui me connaissent le mieux. Ce que peuvent penser les autres, je m'en fiche comme de ma première chemise. Ils ne me connaissent pas ou mal, je ne vois pas en quoi leur opinion pourrait m'aider. Ceci dit, j'écoute. Si je trouve le conseil judicieux, je le suis. Mais je n'oublie jamais que la personne qui m'a prodigué n'est pas dans mes cercles les plus proches de moi, alors, j'interroge toujours un ami ou un membre de ma famille pour savoir ce qu'il en pense.

    Je crois qu'il est important de savoir à qui se fier plutôt que d'écouter tout le monde.
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  5. Penser que l'herbe est plus verte ailleurs C'est un des points sur lesquels je ne suis pas d'accord. Parfois, il faut changer de contexte pour avancer. Impossible de s'épanouir dans un milieu où l'on est envié, jalousé... Il faut parfois savoir faire des choix difficiles, il faut parfois savoir saisir une opportunité dans un autre endroit que celui dans lequel nous sommes. Le contexte a, je crois, une importance capitale. Nous ne sommes pas des machines et nous avons besoin d'un environnement humain favorable. D'accord, je ne vais pas faire de mon cas particulier une généralité, mais je marche essentiellement à l'affect. Si je me sens reconnu dans mon environnement de travail, je me donne à 100 %, si je ne me sens pas reconnu, je ne me sens pas impliqué, je ne me sens pas motivé, je ne peux pas me donner à 100 %.

    Je pense aussi que la culture d'entreprise est très importante. Si nous ne partageons pas les valeurs de la culture d'entreprise, alors, il vaut mieux aller voir ailleurs. Il y a d'autres organisations avec lesquelles nous sommes plus en adéquation que d'autres. On ne peut pas aller seul à l'encontre d'une culture d'entreprise que l'on ne partage pas parce que cette culture est partagée par ceux qui nous entourent. Se battre contre cette culture d'entreprise signifie aussi se battre contre ceux qui nous entourent. Ce n'est jamais favorable, ni pour celui qui se bat, ni pour l'organisation au sein de laquelle il évolue. Une organisation a besoin de cohésion et de consensus, la vie de celui qui ne partage pas la culture de l'organisation peut devenir un enfer.

    Le contexte (personnel, professionnel, géographique...) a une immense importance et il faut parfois ne pas avoir peur de quitter ses repères pour mieux se retrouver et pour se sentir vraiment en harmonie avec soi-même et les autres.
    =>
  6. Penser que tu dois toujours avoir raison Penser que l'on a toujours raison implique que l'on a trop confiance en soi et que l'on ne tient pas compte de l'avis d'autrui (encore une fois, il faut savoir à qui se fier). Je crois qu'il est important, quoi que nous fassions, de peser le pour et le contre et de choisir la moins mauvaise des solutions à défaut de choisir la meilleure. Nous n'avons pas tous le même point de vue et, de la même manière que nous devons accepter que les autres n'aient pas le même point de vue que nous, les autres doivent accepter que nous n'ayons pas le même point de vue qu'eux. Les autres doivent aussi accepter que ce n'est pas parce qu'un point de vue est majoritaire qu'il est meilleur et doivent aussi accepter qu'un point de vue singulier n'est pas forcément mauvais. =>
  7. Penser qu'il y a forcément UNE bonne et UNE mauvaise réponse Une bonne et une mauvaise réponse, c'est une vision binaire qui est facilement compréhensible par un ordinateur mais qui n'a aucune réalité humaine. Il y a un ensemble de solutions qui sont conformes à nos valeurs et à nos convictions et un ensemble de solutions qui ne sont conformes ni à nos valeurs ni à nos convictions. J'accepte que l'on critique mes opinions, j'accepte que l'on critique mes choix, j'accepte que l'on critique mes processus de décision mais je n’accepte pas que l'on critique mes convictions et mes valeurs. Les convictions et les valeurs font partie de la personnalité des individus et nous devons tous nous accepter tels que nous sommes.

    Je suis prêt à opter pour une autre solution à partir du moment où l'option proposée par mon interlocuteur est conforme à mes valeurs et à mes convictions.
    =>
  8. Trop se soucier du futur
    Voilà un point avec lequel je ne suis clairement pas d'accord. Pour moi, la vie est une question de choix et ces choix conditionnent notre futur. Nous avons tous des décisions à prendre et ces décisions, nous devons les prendre en envisageant les conséquences qu'elles peuvent avoir à court, moyen et long terme. Je pense de ceux qui prennent leurs décisions à court terme uniquement qu'ils ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. Avant de prendre une décision, je prends le temps d'envisager les conséquences de mes choix. Je me dis que le temps que je perds au moment de la prise de décision, je le rattrape largement en allant plus vite sur le chemin que je me suis tracé.

    A mon sens, nous devons toujours regarder devant et derrière. Regarder devant pour éviter les obstacles qui nous font face, regarder derrière pour ne jamais oublier comment nous avons franchi les obstacles qui nous ont fait face. Un obstacle n'est qu'un point d'appui vers un autre obstacle. Rien n'est infranchissable pour qui veut franchir un obstacle.

    Le passé détermine la route que nous sommes entrain d'emprunter et le présent détermine les route que nous emprunterons. Oublier que le présent ne s'explique que par nos actions passées et que le futur n'a de réalité que par nos actions présentes signifie aller droit dans le mur et se faire très très mal.

    Nous sommes des libertés qui choisissent. Tant que nous avons le choix, nous sommes libres.
Ceci n'est que mon point de vue. Si vous voulez exposer votre point de vue, nous sommes à votre écoute.
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Raphael
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Message par Raphael »

Beaucoup de problèmes parasites, car le mot est juste. Ces problèmes viennent du mental, car il est alimenté par l'égo...
Vivre dans le passé et le futur est la grosse erreur. Le passé est source de souffrances et il n'existe plus. Le futur est source d'angoisses et il n'existe pas encore. Vivre ainsi dans l'illusion fait se poser mille questions. Vivre au présent, libère l'esprit et ouvre les portes de la chance, l'instant présent est la clé de cette liberté.
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Montesquieu
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Message par Montesquieu »

Ce que tu dis me fait penser à ça.



@ Molécule : Merci encore pour jeudi.
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Raphael
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Message par Raphael »

Montesquieu a écrit : @ Molécule : Merci encore pour jeudi.
Ce fut avec grand plaisir... ;)
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