+1 MisterBlack
Et comme les dotations fondent et que la fiscalité locale ne peut pas compenser toutes ces pertes, c'est bien souvent la culture et le monde associatif qui sont les premiers à en faire les frais.
Et il arrive que ce qui reste soit massivement alloué à de gros opérateurs dont on pense qu'eux, utiliseront l'argent à bon escient en donnant, à bon compte, une image valorisante du financeur (n'oublions pas qu'il s'agit aussi de politique

). Et là, ça peut merder puissamment et faire du dégât.
Il n'y a pas une frontière pré-établie entre culture et sociale, sauf celle bâtie sur des représentations et donc sur de l'ignorance. Les institutionnels s'obligent à mettre en place des dispositifs pour rendre la "chose culturelle" accessible (financièrement, en incitant et accompagnant, etc) mais cela est parfois un leurre ou un moyen de (se) dire qu' "on fait quelque chose" et de se débarrasser du problème. Au titre des réactions induites, l'opposition/posture culture vs social.
On ne peut imaginer une culture de masse de qualité sans éducation et sans moyens décents de subsistance comme préalables; les très bonnes intentions (style Culture du cœur) ne touchant que très peu de monde. Et comme le monde néolibérale est ravi d'offrir (de moins en moins) du pain et (de plus en plus) des jeux (de merde : téléréalité et autres sous-merdes télévisuelles, foot et autres business sportifs, etc... confortant l'abrutissement de masse), finalement, tout va bien dans le meilleur des mondes...
Quant à la liste, pour faire dans la synthèse, elle tient dans la confrontation des parts croissantes versées à l'actionnariat, des salaires des grands patrons, des subventions à la grande finance, du refus de prendre l'argent là où il se trouve et de lutter contre la fraude et l'évasion fiscale (je suis à Attac) jusqu'à la remise à neuf au prix fort de l'appart' du secrétaire général de la CGT (je suis syndiqué à la CGT...!), à la misère dans lequel on enfonce des peuples entiers (
peuples entiers, ça commence dans la rue en bas de chez vous, voire sur votre palier ou... entre vos quatre murs).
Et comme dit l'autre : "Bonjour tristesse !".