Il y a quand-même un truc qui m'intrigue. Si l'on prend les scores électoraux des 5 principales formations politiques (UMP-LR, PS, FN, PC-FdG-LFI et UDF-MoDem-EM) on obtient la chose suivante :
- 2007 : 32,3
- 2012 : 33,7
- 2017 : 33,0
Partant de là, je vais m'intéresser à la moyenne 2007-2012 de ces partis et comparer avec 2017.
- UMP-LR : Moyenne 2007-2012 : 10,7 ; Score 2017 : 7,2 ; Variation 2017-Moyenne : -3,5
- P.S : Moyenne 2007-2012 : 9,9 ; Score 2017 : 2,3 ; Variation 2017-Moyenne : -7,6
- FN : Moyenne 2007-2012 : 5,1 ; Score 2017 : 7,7 ; Variation 2017-Moyenne : +2,6
- PC-FdG-LFI : Moyenne 2007-2012 : 2,4 ; Score 2017 : 7,1 ; Variation 2017-Moyenne : +4,7
- UDF-MoDem-EM : Moyenne 2007-2012 : 5,1 ; Score 2017 : 8,7 ; Variation 2017-Moyenne : +3,6
Il n'est pas difficile d'imaginer que la variation d'électeurs moyens du FN trouve son origine du côté de la variation négative de l'UMP-LR. Il n'est pas difficile d'imaginer que la variation positive du PC-FdG-LFI se trouve du côté de la variation négative du PS.
Partant de là, je vais m'intéresser au report de vote des électeurs moyens de chacun des partis politiques.
- UMP-LR : -3,5 (2,6 au FN ; 0,8 à EM ; 0,1 je ne sais où)
- P.S : -7,6 (4,7 au PC-FdG-LFI ; 2,8 à EM ; 0,1 je ne sais où)
- FN : +2,6
- PC-FdG-LFI : +4,7
- UDF-MoDem-EM : +3,6
Je suis également surpris par ces résultats du côté des Républicains. Je m'attendais à ce que le Front National grignote une partie de l'électorat LR mais je ne m’attendais pas à ce qu'un quart de l'électorat moyen des Républicains fassent confiance à Marine Le Pen. C'est d'autant plus préoccupant pour les Républicains que la seule variation négative qu'ait connu le FN était en 2007, elle était proche du millions d'électeurs et explique presque à elle seule l'excellent score de Nicolas Sarkozy cette année-là. Non seulement, le FN a regagné les électeurs FN que Nicolas Sarkozy lui avait pris mais en plus, le FN a pris 1,6 millions d'électeurs moyens aux Républicains.